Hélène Bertin, Stéphanie Saadé et Liv Schulman s’invitent dans l’exposition de Jochen Gerner.
Hélène Bertin (1989) a étudié à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon où elle cofonde le collectif Plafond, puis l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy dont elle sera diplômée en 2013. Cette même année, elle commence des recherches autour du travail de Valentine Schlegel qui transforment peu à peu mais résolument sa vision de l’art. Elle développe une pratique qui met en mouvement le travail d’artiste, de curateur et d’historienne. Elle travaille à Paris et à Cucuron où elle déploie des invitations pour travailler avec ses hôtes. Le «workshop culinaire» est l’un de ses terrains d’expérimentation collective où des artistes se regroupent autour de mets qu’ils confectionnent, mangent et digèrent ensemble.
Ses sculptures et projets ont été présentés au sein d’espaces alternatifs (Pauline Perplexe, DOC) et d’institutions publiques (CAC Brétigny, château d’Oiron) ou privées (Fondation Ricard, Lafayette Anticipations).
Hélène Bertin présente une exposition personnelle au Crac 19 à Montbéliard, jusqu’au 22 août 2021.
Hélène Bertin
phylactère, 2020
bois, crin de cheval et céramique
Stéphanie Saadé est née en 1983 au Liban. Elle vit et travaille à Beyrouth et Paris.
Elle est diplômée de l’École Nationale Supèrieure des Beaux-Arts de Paris et de la China Academy of Arts de Hangzhou.
Son travail a notamment été présenté au Parc Saint-Léger à Pougues-les-Eaux, au musée Van Loon à Amsterdam, à la Punta della Dogana, Venise (commissariat Martin Bethenod et Mouna Mekouar), et au MOCA Toronto, (commissariat Shumon Basar, Douglas Coupland, et Hans Ulrich Obrist).
Le travail de Stéphanie Saadé développe un langage de la suggestion, jouant sur le poétique et la métaphore. Elle nous livre des indices, des signes, qui se répondent les uns les autres comme les mots d’une seule phrase. À nous, spectateurs, de les décrypter, tel un archéologue face à des traces, des fossiles, des fragments. L’énigme se situe souvent du côté de l’histoire personnelle de l’artiste.
Stéphanie Saadé et Charbel-joseph H. Boutros présentent une exposition intitulée « Inimate Geographies » à Marres, Maastricht, jusqu’au 15 août 2021.
Liv Schulman est née en 1985. Elle a grandi à Buenos Aires et vit à Paris.
Après des études à l’École nationale supérieure d’arts de Cergy, elle a été formée au Goldsmiths à Londres et au post-diplôme des Beaux-Arts de Lyon. Son travail a notamment été présenté à la Biennale de Rennes (commissariat François Piron) en 2016, à la Galerie, Centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec (commissariat Vanessa Desclaux & Emilie Renard) en 2017, au SixtyEight Art Institute à Copenhague («The Obstruction», commissariat Celine Kopp). En 2019, elle reçoit le prix Ricard qui lui a été décerné à l’occasion de l’exposition «Le Vingtième Prix de la Fondation d’entreprise Ricard», conçue par Neil Beloufa, et présente une exposition personnelle à la Villa Vassilieff (commissariat Mélanie Bouteloup et Émilie Bouvard).
Les vidéos de Liv Schulman s’inspirent des séries télé. Assumant les contradictions de différentes formes de résistance politique et « la frustration de potentiels révolutionnaires bridés », ses personnages ont « tendance à construire des thèses qui s’autodétruisent et à devenir ce qu’ils ont l’air de critiquer », dans des monologues à la fois logiques, psychotiques et sarcastiques.
Liv Schulman présente une exposition personnelle à la galerie Piedras à Buenos Aires, à partir du 17 juillet 2021.
42 x 57,5 cm
vue de l’exposition Buffon & Carson (suite), avec les œuvres d’Hélène Bertin et Jochen Gerner
(photographie Aurélien Mole)