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Tiziana La Melia - Guillaume Pinard - Stéphanie Saadé - Dasha Shishkin - Céline Vaché-Olivieri - Alun Williams

30 juin – 30 août 2016


Un titre doucement ironique qui renvoie à la demande toujours pressante de découverte.
Avidité contemporaine à penser qu’il faut sans cesse du nouveau, comme seul possible.
Cette exposition rassemblera donc des œuvres inédites ; ainsi que certaines artistes comme Tiziana la Melia, jeune artiste canadienne ou encore Dasha Shiskin, artiste russe vivant à New York, qui n’ont encore jamais été exposées à Paris.

Présentées pour la première fois à Paris, les œuvres de Tiziana La Melia combinent figuration et abstraction, expérimentations formelles et humaines. À travers des médiums variés, la jeune artiste canadienne explore des sujets tels que la passion, le désir, et puise son inspiration dans la mythologie, les icônes féminines ou encore l’adolescence. Le langage est primordial dans ses œuvres, qui prennent la forme de véritables récits.

Pour cette nouvelle exposition Guillaume Pinard délaisse le dessin et la peinture pour le pastel. L’explosion de couleurs et de formes caractéristiques de son travail gagne encore en force avec ce nouveau médium. En multipliant les références historiques, les personnages grotesques ou insolites, les objets du quotidien détournés, l’artiste invite le spectateur dans un univers singulier, toujours teinté d’ironie et de dérision.

Stéphanie Saadé, artiste issue de la nouvelle scène contemporaine libanaise, crée des œuvres à la fois simples et d’une grande délicatesse, conceptuelles et sensibles comme en témoigne l’oeuvre Moongold présentée à l’occasion de cette exposition. Dans cette série de photographies de la lune prises au hasard par l’artiste, l’astre, qui apparaît très petit, est doré à l’or du même nom.

Les œuvres de l’artiste américaine d’origine russe Dasha Shishkin, exposées en France pour la première fois, sont peuplées de scènes et d’individus étranges, aux frontières du comique et du grotesque, de la fiction et de la réalité. À travers ses dessins, souvent peints, Dasha Shishkin entraîne le spectateur dans un univers parallèle fantastique, où l’imagination ne connaît pas de limites et où les règles de notre monde ne s’appliquent plus.

Céline Vaché-Olivieri s’exprime essentiellement à travers la céramique, un médium où le hasard et l’imprévisible occupent une place importante. Cette incertitude fait partie intégrante du travail de l’artiste. Un dialogue s’instaure alors entre le contrôle et l’immaîtrisable. Toute l’œuvre de Céline Vaché-Olivieri se fonde ainsi sur des oppositions : la rigueur et le hasard, la composition et la décomposition, les mouvements contraires…

Les oeuvres d’Alun Williams oscillent entre peintures d’Histoire et compositions abstraites. À travers des rapprochements hasardeux et des situations absurdes, l’artiste mêle paysages naturels et urbains, figures historiques et taches de peinture. Au gré de ses peintures, les personnages connus de l’Histoire se rencontrent et se heurtent aux formes abstraites, créant des compositions à la fois puissantes et intrigantes.

Tiziana La Melia est née en 1982, vit et travaille à Vancouver (Canada).
Tiziana La Melia utilise l’écriture, la peinture, la sculpture et la performance dans des installations qui entrecroisent différentes réflexions autour de l’archétype féminin, de l’autofiction, de la passion et du désir. Explorant la potentialité d’un glissement entre langage et forme, son travail oscille entre figuration et abstraction dans l’ensemble des médiums qu’elle investit.
Son travail a été récemment présenté à l’occasion d’expositions personnelles telles que Innocence at Home au CSA Projects (Vancouver), The Eyelash and the Monochrome au Mercer Union (Toronto), Lot à The Apartment (Vancouver) et Neck of Thirsty Flower à Exercise (Vancouver)…
Ses oeuvres ont également été montrées dans le cadre d’expositions collectives au Parc Saint Léger (Nervers), à la Oakville Galleries, à la Division gallery (Montréal), au Mint Project Space (Columbus), à la galerie Ghebaly (Los Angeles)…
Plusieurs critiques et journalistes ont écrit sur son travail parmi lesquels : Karina Irvine, Martha Kirszenbaum, Gaby Moser, Rosie Prata…

Guillaume Pinard est un artiste français, né en 1971. Il vit et travaille à Rennes.
« Ainsi, très tôt, ai-je commencé à considérer les oeuvres d’art comme des portes et je peux affirmer que c’est à leurs seuils que je cherche encore à me tenir. » Guillaume Pinard.
Guillaume Pinard s’est formé à l’École Régionale des Beaux-Arts de Rennes. Il est un observateur averti de
l’art et des artefacts culturels dont il scrute les occurrences et les significations cachées. S’il se définit volontiers comme un dessinateur, il compose également avec de nombreux médiums comme la peinture, la sculpture ou encore l’animation vidéo et explore des styles très éclectiques. Depuis une dizaine d’années, il s’approprie des oeuvres du passé par un travail de copiste et se projette dans le futur à travers des fictions illustrées.
Son travail a été présenté à l’occasion d’expositions personnelles telles que : La diligence à la galerie anne barrault à Paris (2016), Du Fennec au Sahara à la Chapelle du Genêteil à Château-Gonthier (2015) et Un Trou dans le décor au Quartier de Quimper (2015). Également : Royal Iris à la galerie anne barrault à Paris (2014) ; Vandale au BBB de Toulouse (2013) ; Trésor au Centre d’Art de Cajarc (2012)…
Ses oeuvres ont également été montrées dans le cadre d’expositions collectives à la TEAM gallery, NY ; à la
galerie Thaddaeus Ropac, Paris et Salzburg ; au Portique, le Havre ; au FRAC Limousin ; au Musée des Beaux- Arts de Rennes ; à La Station, à Nice ; ou encore à l’Atlanta College of Art Gallery.
Il est l’auteur de AMOR (2015), Un art sans destinataire (2012), Le Clou sans tête (2008)…

Originaire du Liban, Stéphanie Saadé est née en 1983 pendant la guerre civile. Elle vit et travaille à Beyrouth et Paris. Elle occupe aujourd’hui une place importante sur la nouvelle scène contemporaine libanaise. Son oeuvre se nourrit de ses séjours au Liban et en Chine, en passant par la France et les Pays-Bas. Les oeuvres de Stéphanie Saadé ont comme force d’être à la fois conceptuelles et poétiques. Elles prennent comme point de départ le basculement de l’environnement quotidien dans l’étrange. L’artiste explore les formes de cette mise à distance, elle les rend visibles, témoignant ainsi de ces changements chez l’individu-même. Elle est diplômée de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et de la China Academy of Arts de Hangzhou. Elle était artiste en résidence à la Jan van Eyck Academie, Maastricht (2014), et à la Cité Internationale des Arts de Paris (2015). Son travail a été exposé récemment à Home Works 7, Beyrouth ; La Traverse, Centre d’Art Contemporain d’Alfortville, France ; galerie anne barrault, Paris, France ; MuHKA, Anvers ; Marres, House for Contemporary Culture, Maastricht ; Frieze, Londres ; La Conservera, Centro de Arte Contemporaneo, Murcie, Espagne ; Mosaic Rooms, Londres ; New Positions, Art Cologne ; Van Eyck, Maastricht ; Le 59e Salon de Montrouge, Montrouge, France ; Beirut Art Center, Beyrouth ; Beirut Exhibition Center, Beyrouth ; A.M. Qattan Foundation, Ramallah ; Qalandyia International Biennial, Palestine ; galerie Grey Noise, Dubaï ; galerie Akinci, Amsterdam. Ses prochaines expositions incluent entre autre Say it with Flowers! au Musée Schloss Moyland, Bedburg-Hau, Allemagne (juin 2016).

Dasha Shishkin est née en 1977 à Moscou en Russie, elle vit et travaille à New York.
Elle est connue pour ses grands dessins colorés sur des surfaces en mylar semi-transparentes où elle utilise
différents matériaux dont l’acrylique, l’encre et les crayons de couleur. Bien que son oeuvre soit figurative
avec les qualités d’une fable, l’artiste évite tout récit concret. Ainsi ses compositions complexes relèvent de la romance, de l’érotisme, de l’humour et du grotesque.
Dasha Shishkin a reçu son MFA de l’Université de Columbia (New York, NY, 2006) et son BFA de la New School for Social Research (New York, NY, 2001). Son travail a été présenté à l’occasion d’expositions personnelles telles que erry icket au Musée d’Art Contemporain de Santa Barbara, I Surrender, Dear au Contemporary Arts Center de Cincinnati, Sammy à la galerie Giò Marconi à Milan; BB5 au Grieffelkunst à Hambourg et Desparecido à la galerie Zach Feuer à New York.
Ses oeuvres ont également été montrées dans le cadre d’expositions collectives dont One Torino: Shit and Die au Palazzo Cavour à Turin (commissaire Maurizio Cattelan), Imaginary Portraits of Prince Igor à la galerie Met à New York, Gaiety is the Most Outstanding Feature of the Soviet Union: Art from Russia à la Saatchi Gallery de Londres, Idealizing the Imaginary: Invention and Illusion in Contemporary Painting à la galerie de l’université d’Oakland et Embrace au Musée d’Art de Denver.
Dasha Shishkin est représentée par Susanne Vielmetter Los Angeles Projects (Culver City, CA).

Céline Vaché-Olivieri est née en 1978. Elle vit et travaille à Paris.
Diplômée de l’Ecole Supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg (aujourd’hui HEAR), Céline Vaché-Olivieri suit un principe d’incertitude dans son travail. Une gymnastique, un grand écart. Une longue préparation mais pas de règles ni de méthodes ou de recettes, juste cette conscience aiguë de l’aspect transitoire des choses, de leur cours ou flux, de leur «devenir-présent»; une attitude qui engage alors une réflexion sur l’identité des choses, leur valeur, leur originalité.
Son travail a été exposé dans différents lieux, institutionnels ou associatifs (La Galerie à Noisy-le-Sec, Arco à Nevers, La Permanence à Clermont-Ferrand, projets avec le collectif La Mobylette à Bordeaux, aux Instants Chavirés, dans le Vestibule de la Maison Rouge à Paris, au Centre d’art Les Capucins à Embrun, au Salon de Montrouge ou à La Couleuvre à Saint-Ouen…).

Alun Williams est né en 1961 à Manchester en Angleterre et vit et travaille à New York.
Il expose ses peintures pour la première fois à l’Université de Manchester en 1979, puis part la même année
étudier la peinture à l’École d’Art de l’Université du Pays de Galles. Il bénéficie d’une bourse d’études à l’étranger et commence sa longue relation avec la France en intégrant en 1981-82 l’École Nationale des Beaux Arts de Bourges. Il termine ses études au Pays de Galles, fait une exposition personnelle à la Galerie Medamothi à Montpellier, puis poursuit ses études à l’École d’Art de Blackheath à Londres, avant de commencer un postdiplôme au Goldsmiths’ College (1985-87).
À cette époque, il expose notamment chez Maureen Paley (Interim Art) à Londres, ainsi que dans les musées de Stoke-on-Trent et Peterborough (Royaume-Uni). À la suite d’une résidence en lien avec l’École des Beaux-Arts de Nîmes, il y présente une exposition personnelle, qui sera suivie d’autres expositions dans différents lieux et galeries à Londres. En 1991, Alun Williams entreprend un voyage aux États-Unis et au Canada, où il donne une série de conférences et fait plusieurs résidences. En 1992, il fonde avec Isabelle Viallat l’association La Vigie à Nîmes. En 1993, il rejoint le bureau de direction de l’association Triangle à New York. En 1995, il crée, avec Claire Lesteven et Bernard Plasse, l’association Triangle France à Marseille, et travaille à La Friche Belle de Mai.
À partir de 1998, il s’installe à New York, qui devient sa base principale, et en 2000, il fonde la Parker’s Box, dans le quartier des galeries gérées par des artistes à Brooklyn.
Aujourd’hui, bien que concentrant l’essentiel de son énergie sur sa propre pratique, Alun Williams continue à s’investir dans les projets expérimentaux menés à Parker’s Box, Brooklyn. Il soutient également les activités de Triangle à New York et suit de près celles de Triangle France à Marseille et de La Vigie à Nîmes.
Il est également coureur de fond et membre du New York Road Runners Club et North Brooklyn Runners.